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Napoli, amour, pizza...

Ciao bella et bello,
Je suis de retour après une escapade à Naples le week-end dernier, je suis allée à un mariage. Mais je n'ai pas fait que cela, j'ai aussi mangé la meilleure pizza du monde, visité Pompéi, traversé les rues n'importe comment (à vrai dire, j'ai suivi la méthode italienne), bu du limoncello, regardé le linge pendre dans les rues...

D'abord, une petite vue d'avion... Et puis tout commence...

Naples est ponctuée de rues un peu étroites, d'immeubles "décadents" où le temps a pris le temps de patiner les murs, travailler la pierre... C'est aussi la ville de la meilleure pizza du monde. Et je ne mache pas mes mots. Point de lieu "cosy" et romantique, la pizza se mange dans la rue ou bien sur des grandes tablées. Il faut aller à la pizza Trianon ou bien chez Da Michele (mais là, il y a une heure de queue). Commander absolument la marguerita à la mozzarella au lait de bufflone. Et boire un verre de Lacrima Christi avec.

Evidemment, un petit tour au marché s'imposait... Des fruits de mer, en veux-tu en voilà, des légumes et des fruits à croquer... Un régal déjà pour les yeux !

Mais l'évenement le plus important était ce mariage pour lequel j'étais venue. Après une cérémonie à l'église, nous avons déjeuné dans un endroit absolument sompteux dans les hauteurs de la ville. Il s'agit du Belvédère Cenacolo, un lieu dédié aux réceptions. il faut au moins être 70 personnes pour prétendre y manger. Je ne saurais trop vous conseiller de vous marier pour ensuite y aller déjeuner ou dîner ;-) . Je n'ai pas résisté à faire quelques photos...

Tout a commencé par un apéritif sur la terrasse, absolument exquis. Il y a eu des fruits de mer en tempura...

Des petits rouleaux de légumes parfumés, des épinards avec de la ricotta...

Du jambon en cascade, de la terrine de poulpe, de la mozzarella au lait de bufflone, du fromage frais avec de la pomme verte... Et j'en passe. en tout, nous avions 17 propositions de régals.

Les choses sérieuses ;-) ont enfin débuté lorsque nous nous sommes installés à table. La tradition italienne veut que les mariés aient leur table en duo et qu'ils passent voir leurs invités de table en table. Nous avons eu un carpaccio de poisson et deux plats de pasta. Le premier...
Des straccetti avec des tomates, de la ricotta et du pesto de basilic.

Nous avons poursuivi par des gnochetti aux fruits de mer. Puis un plat de poisson avec des pommes de terre au four et des fenouils braisés.

Puis nous sommes retournés dehors pour le dessert. Que dis-je ? Les desserts et le gâteau de mariage. De la génoise avec une crème fouettée douce et aérienne avec des fraises des bois.

Il y a eu aussi des profiterolles (garnies de crème patissière)...

Des tartes aux fruits, plus belles les unes que les autres. Un baba (une spécialité)...

De la pastèque découpée comme une fleur, encore une tarte aux fraises bois... Vive les mariés !

Et pour finir, juste quelques photos de Pompéi. Une visite sous un soleil de plomb, belle, fantastique, envoutante.

Pour la meilleure pizza de Naples...
Da Michele, via C. Sersale, 1.
Pizza Trianon, tout juste en face ou presque
Pour la plus belle réception de Naples
Cenacolo BelvedereVia Aniello Falcone, 122

Supernature

En réalité, cette cantine nature devrait plutôt se prénommer Superbon ou Supersavoureux. Ouverte il n'y a pas très longtemps, j'avais repéré l'endroit surtout pour un brunch le dimanche matin. L'endroit ne contient que quelques tables (il vaut mieux réserver) et la déco est simple. Au mur, il y a des photos de verdure, sur les tables, une vaisselle du quotidien et un petit bouquet de fleurs champêtres. On se sent de suite à l'aise.

Le brunch est identique pour tout le monde, la boisson est au choix (thé ou café). Le jus d'orange pressé à l'instant arrive très vite sur la table, il ne faut pas perdre les vitamines. Puis commencent les tentations... Du bon pain coupé en tranches généreuses avec un assortiment de confiture, gelée, miel et pâte à tartiner. La confiture d'abricot rappelle la campagne, la gelée de violette est délicate et parfumée et la pâte à tartiner au chocolat est à se damner. Le miel est plus classique mais bon. Ensuite, un bol bien garni de müsli est posé sur la table. Là aussi, c'est savoureux et goûteux.

Maintenant place au salé... Une belle assiette contenant un oeuf cocotte (il était juste un peu trop cuit), une tranche de bacon, une tranche charnue de chèvre frais et aussi une part de gratin de légumes est amenée. J'avoue avoir eu un coup de coeur pour le gratin vraiment bien cuisiné. Une saveur très douce avec les carottes, du craquant juste comme il faut sur le dessus... Un régal !

A ce stade, je n'en peux plus mais heureusement je n'ai pas terminé mon müsli et je ne me suis pas fait plusieurs tartines (ce n'est pas l'envie qui me faisait défaut) car il y a un dessert. Dimanche, il s'agissait d'une crêpe un peu épaisse parfumée à la fleur d'oranger, surmontée de fruits frais (raisins noirs, fraises et quartiers de melon). Un sourire béat parcourt nos visages...

Pour 16 euros par personne, vraiment il ne faut pas se priver, d'autant plus je crois que les produits sont bio. Et pour ceux qui voudraient manger dehors, il y a deux petites tables. Je retiens également cette adresse de poche pour un soir de semaine ou éventuellement quelque chose à emporter.

Supernature
12, rue de Trévise - 75009 Paris
Téléphone : 01 47 70 21 03

Des gâteaux et du pain

Il y a des endroits qui vous font rêver. J'ai attendu longtemps - enfin il me semble - avant d'entrer dans cet écrin. Noir dehors, noir dedans... Les travaux ont duré un certain temps et puis un jour en passant devant, c'était toujours noir dehors et noir dedans mais il y avait plein de bijoux qui scintillaient à l'intérieur. Les portes étaient ouvertes, alors je suis entrée tout en sachant déjà que j'allais m'offrir un petit cadeau. D'abord, mes yeux ont parcouru la table centrale où j'ai pu voir des croissants somptueux, des chaussons aux pommes, des pains spéciaux, des tranches de cake aux fruits et tant d'autres choses... Un peu plus loin il y a aussi des pâtisseries classiques mais dignes des grands (il paraît que la chef - c'est une femme - a fait ses classes chez P. Hermé) : tarte au citron, religieuses à la violette, opéra...

Et puis, sur le côté, je découvre celui qui m'attend... un pain au levain avec une croûte comme je les aime. La mie est bien alvéolée et surtout il sent bon le vrai pain (c'est un comble !). Je craque, j'en prends. Avec un peu de beurre 1/2 sel, ce serait parfait. A quelques centimètres, il y a aussi de belles baguettes. Ce sera pour la prochaine fois...

Des gâteaux et du pain

63, boulevard Pasteur - 75015 Paris

Ouvert de 7h30 à 20h30. Fermé le mardi.

Madame Shawn

C'est une adresse de poche, une adresse de quartier mais qui a le mérite de vous amener dans un autre continent que l'Europe. C'est un coup de coeur aussi.

Madame Shawn, c'est un restaurant thaï chic mais aussi une boutique attenante où l'on peut trouver de jolis objets de décoration, raffinés et délicats.

J'y suis allée un midi pour déjeuner. Pas de réservation et une dizaine de tables. Alors, il est conseillé d'y aller tôt vers midi ou vers 13h30, selon votre ballade, votre appétit, votre envie...

Le rapport qualité/prix est imbattable, 15 euros environ, boisson comprise (le midi). Et il ne s'agit pas d'un self-service mais vraiment d'un restaurant avec une jolie décoration et des plats parfumés réalisés pour vous.

En entrée, j'avais pris une délicieuse soupe au poulet et au lait de coco et en plat, une exquise brochette (copieuse) aux herbes et marinée dans des épices. Pour l'accompagnement, c'est au choix, légumes sautés, riz, nouilles... En dessert, on peut trouver un dessert déconcertant, le tiramisu de Madame Shawn. Tout un programme...

Madame Shawn (ouvert tous les jours)

34, rue Yves toudic
75010 - Paris

Métro : République

La cantine de Quentin

Vous connaissez le coin du canal Saint-Martin ? Et connaissez-vous aussi Quentin ?
Si ce n'est pas le cas, je vous encourage à faire au moins un tour dans cette sympathique épicerie fine, cave à vin, restaurant niché dans la rue Bichat à 3 pas ou presque du mythique Hôtel du nord.
Le dimanche chez Quentin, il y a un brunch à 17 € qui comprend : du thé Kusmi, des oeufs brouillés, du saumon fumé enrobé d'herbes (absolument délicieux, j'en aurai bien voulu un peu plus), du jambon de pays (portion généreuse), du saucisson, le tout est accompagné de mesclun.
Pour le sucré, il y avait du pain perdu avec des fruits et un peu caramel.
On peut aussi prendre des plats qui sont sur la carte, les propositions sont assez classiques mais les produits sont bons. Accueil charmant et jolie déco, on s'y sent bien, en toute simplicité. Et quand il fait beau, on peut même manger dehors avec vue sur les bords du Canal. Une adresse à retenir pour faire une pause gourmande.

La cantine de Quentin
52, rue Bichat - 75010 Paris
Téléphone : 01 42 02 40 32
Du mardi au dimanche de 9h00 à 20h00.

Le couscous de Malek, le marché de la croix-rousse... Une étape culturelle lyonnaise

Le week-end dernier, je n'avais pas internet... Non pas que mes problèmes aient repris, j'étais à Lyon sans ordinateur et sans connexion mais avec mon appareil photo. Je n'avais pas prévu du tout que j'aurais une envie de couscous en ce samedi pluvieux mais voilà, dans mon guide, il y avait ce local qui m'avait l'air sympathique.

Avant d'arriver chez Malek et son épicerie culturelle, j'ai fait un tour au marché, celui de la croix-rousse. Un vrai coup de coeur... J'avais envie de tout acheter : les champignons odorants, les figues violettes, les fromages de chèvre, les derniers melons sucrés...

Et puis je suis tombée nez à nez avec ce monsieur truculent dont j'ai eu envie de vous parler. Son étal est petit mais ses produits sentent bon le jardin : des tomates jaunes ou rouges, du beau basilic, des betteraves, des oignons très doux et des piments furieusement "hot"... Je ne connais pas son nom mais il vient de Courzieu. Et vous le connaissez vous ?

Après le marché, il était l'heure de déjeuner et l'épicerie culturelle était là avec sa devanture souriante et accueillante. Je suis entrée et j'ai ainsi fait la connaissance de Malek.

Malek, il fait tout dans son épicerie : la cuisine, le service, l'animation... Ce jour là, il ne fallait pas regarder l'ardoise mais l'écouter car tout ne correspondait pas. J'hésitais entre un poulet aux figues et aux amandes et un tajine de veau aux citrons confits et aux olives vertes. Et puis ce n'était ni écrit, ni dit mais j'ai osé et j'ai demandé : pas de couscous aujourd'hui ? Et il a dit : ah si, bien sûr ! J'ai cuisiné un couscous ce matin avec du poulet. Alors, vous prenez quoi ?

Comme Malek est seul en salle et en cuisine, le couscous n'arrive pas en 5 minutes mais l'attente n'a pas été si longue que ça et compte tenu du résultat, j'aurais encore pu attendre un peu. Une semoule très fine et légère, des légumes cuits comme il faut, un très beau morceau de poulet juste grillé et fondant à la fois, un bouillon aromatique... Un régal pour 11 euros.

Pas de dessert (et pourtant quel choix), j'ai passé mon tour mais pour le thé à la menthe, c'était oui, et comme presque toute la salle en souhaitait, Malek a pris le temps d'en faire une grande théière et de distribuer à chacun un verre. Je me souviendrais du couscous de Malek et de son épicerie culturelle, un vrai bon moment !

L'epicerie culturelle

3, rue des pierres plantées - 69001 Lyon

Téléphone : 04 78 39 07 68

Ouvert du mardi au samedi de 11h00 à minuit et le dimanche de 11h00 à 19h00.

L'idée du week-end : tomates version cocktail... à manger et à boire !

Je suis de retour ! En fait, je n'étais même pas partie, j'ai eu quelques problèmes informatiques ce qui explique que ce billet n'arrive qu'aujourd'hui. Et pour me rattraper, je ne vais pas vous donner une recette, ni deux mais trois recettes autour de la tomate, réalisées lors de l'atelier cooking & tasting qui s'était déroulé chez Alain Cirelli.

Je vous propose de débuter par la version à manger, la version à boire est à la fin du billet... Bon week-end à tous !

Sucettes de tomates au gingembre ou au sésame

Pour une vingtaine de sucettes

Version gingembre râpé

1 barquette de tomates "cerise" ou "coeur de pigeon"

10 cuillères à soupe de sucre

quelques pincées de gingembre râpé

des pics en bois

Mettre le sucre et le gingembre dans une poêle et faire chauffer. Remuer de temps en temps. Piquer chaque tomate avec une pique en bois. Lorsque le sucre s'est transformé en caramel blond, enrober chaque tomate et les déposer sur une plaque de silicone ou un papier de sulfurisé légèrement huilé. Laisser reposer quelques minutes afin que le caramel refroidisse et durcisse. Servir dans la 1/2 heure.

Version sésame1 barquette de tomates "cerise" ou "coeur de pigeon"
10 cuillères à soupe de sucre
1 grosses cuillère à soupe de sésame
des pics en bois

Mettre le sucre dans une poêle et faire chauffer. Remuer de temps en temps. Piquer chaque tomate avec une pique en bois. Lorsque le sucre s'est transformé en caramel blond, verser les graines de sésame, mélanger puis enrober chaque tomate et les déposer sur une plaque de silicone ou un papier de sulfurisé légèrement huilé. Laisser reposer quelques minutes afin que le caramel refroidisse et durcisse. Servir dans la 1/2 heure.

Tomates confites au caramel d'huile d'olive

Pour un bol bien rempli

2 barquettes de tomates "cerise"

10 cuillères à soupe d'huile d'olive bien fruitée

2 à 3 cuillères à soupe de sucre

1 branche de thym

2 gousses d'ail

1 feuille de laurier

sel, poivre

Verser dans une sauteuse, l'huile d'olive, le sucre, le thym, le laurier et les gousses d'ail non épluchées. Saler et poivrer. Faire chauffer jusqu'à ce que le mélange devienne un peu sirupeux. Ajouter les tomates et les faire revenir rapidement sur toutes les faces. Les débarrasser dans un bol et les laisser tiédir avant dégustation.

Cocktail de tomates à la vodka

Pour 6 verres

6 tomates type coeur de boeuf

6 traits de vodka

6 pincées de sel

Laver et sécher les tomates, les passer à la centrifugeuse afin d'obtenir un jus velouté. Verser dans des verres à cocktail, parsemer de sel. Finir par un trait de vodka pour chaque verre. servir de suite.

Pour retrouver d'autres recettes sur la tomate dans tous ses états, un clic : ici !

Des mouchous tout plein pour suivre la route des vacances...

Je m'aperçois que je reste dans les baisers pour ce nouveau départ en vacances. Les derniers venaient de la place Rouge, ceux-ci proviennent du sud-ouest de la France très exactement.

Pas un bonjour ou un au revoir sans bise ou embrassade avec ceux que l'on aime ou que l'on apprécie. Je vous envoie donc plein de muxu ou mouchous (baisers) pour vous dire à très bientôt et vous souhaiter de bonnes vacances !

Et juste parce que vraiment ils sont trop bons, et si vous êtes dans la région, n'hésitez pas à aller acheter une boîte de Mouchous chez Pariès : tendres à souhait, à la saveur d'amande bien marquée dont les deux coques réunies forment un baiser. Irrésistiblement savoureux et romantiques de surcroît !

Pariès
9, rue Gambetta
64500 Saint-Jean-de-Luz
Téléphone : 05 59 26 01

Deux autres points de vente :
1, place Bellevue - 64200 Biarritz
14, port Neuf - 64100 Bayonne

Et quand on habite trop loin, pour commander en ligne : http://www.paries.fr/

Café Panique

Confidentiel. Caché. Niché. Le Café panique qui est un restaurant est délicatement situé rue des messageries, en plein Paris.

Discrétion. Féminin. Ailleurs. Au bout du couloir, il y a la porte du restaurant où le chef est une femme qui ne cuisine pas tout à fait comme tout le monde. Autodidacte, elle a troqué le métier de professeur d'allemand pour devenir chef.

Personnel. Blanc. Délicieux. Au Café Panique, la cuisine est douce dans cet espace crème et à la fois coloré à deux étages aérés et légers. Les chaises sont dépareillées, la cuisine est ouverte, les tables sont joliment dressées. Les plats ont beaucoup d'esprit.

Découverte. Étonnement. Espièglerie.

Pour vous donner l'eau à la bouche, voici quelques noms de plats...

Raviole de foie gras aux épices, cappuccino à la fleur de mélisse

Selle d'agneau rôtie à la menthe, figues rôties et jus corsé

Tiramisu au carambar, façon café Panique.

Mais le mieux est encore de s'y rendre pour goûter, n'hésitez pas...

Menu à 32 euros (entrée + plat + dessert) le soir.

Café Panique

12, rue des messageries 75010 - Paris

Téléphone : 01 47 70 06 84

Site : http://www.cafepanique.com/

Fermé samedi et dimanche

Les biscuits de Frédéric de Vénètes

Quand ces biscuits sont arrivés dans leur colis bien rembourré, il faisait un temps à ne pas mettre un chien dehors. Quand j'ai découvert ces deux étuis de petits biscuits carrés, je me suis surprise à les dévorer des yeux. Frédéric Ohayon est artisan biscuitier à Saint-Armel dans le Morbihan et c'est grâce à lui que ces délicieux petits carrés sont arrivés jusqu'à Paris.

Irrésistiblement, j'ai ouvert le premier paquet qui contenait la version figue et cannelle et puis pour prolonger le plaisir, je me suis laissée tenter sans réticence à une autre saveur : sarrasin, noix et fromage. Ces biscuits d'une belle couleur ont l'air seulement croquants mais non, ils sont croquants et fondants à la fois. Mais ils sont aussi réalisés avec des produits naturels, bio, sans colorant, sans chimie... Mais avec alchimie, celle du talent de Frédéric. Rien que pour le plaisir, je vous écrit la liste des ingrédients des biscuits au sarrasin, noix et fromage : farines de sarrasin et de blé, beurre, emmenthal, bleu, noix, cassonade, fleur de sel. Des ingrédients simples mais goûteux, tout devrait être toujours ainsi. Un vrai coup de coeur tant par les produits mais aussi pour l'artisan qui perpétue un art de faire. Dommage que ce soit si loin, mais Frédéric a pensé à tout, puisque sur son site, on peut se faire livrer clic et sur son blog comment il fabrique les biscuits clic pour nous donner encore plus envie !

La biscuiterie des Vénètes
Frédéric Ohayon - artisan biscuitier
15, route de Saint-Colombier
56450 Saint-Armel
email : boutique@biscuiterie-venetes.com
site : http://www.biscuiterie-venetes.com/
Vente directe à l'atelier de 10h00 à 12h30 (mars à décembre) et 16h45 à 19h30 (toute l'année)

La pâtisserie des rêves de Philippe Conticini... Un rêve gourmand devenu réalité !

Ce n'est plus un songe, Philippe Conticini l'a fait... La pâtisserie des rêves a ouvert ses portes début septembre et je suis allée hier midi pour un rêve réel de gourmandise.

De la rue, on sait que la boutique est jolie et ce que j'ai particulièrement aimé en entrant, c'est cette table ronde où l'on peut retrouver presque tous les gâteaux qui sont sous cloche. Un peu comme le logo de la maison, on peut tournicoter autour des multiples tentations un peu, beaucoup, à la folie... saint-honoré, paris-brest, éclair au chocolat ou au café avec une coque croustillante, tatin, tarte douce à l'orange... Que des classiques revus à la façon Philippe Conticini, autant dire subliment créatifs et vraiment délicieux !

Sur la photo, vous pouvez voir une folie. Il s'agit dune brioche feuilletée, garnie de crème et de streusel. Je l'avais gardée pour emporter un peu de rêve à la maison.
J'ai aussi acheté un éclair au chocolat - qui n'est pas en photo, car je l'ai savouré dans le square tout proche de la boutique - qui m'a fait croire que je n'avais jamais mangé d'éclair de ma vie. La pâte à choux est aérienne, la crème douce et fondante à la fois (j'ai cru aussi qu'il y avait de subtils éclats de praliné) et la coque de chocolat croustillante est une merveille. C'est sincèrement le meilleur éclair que je n'ai jamais mangé de ma vie. Le nec plus ultra, la petite serviette en tissu léger qui vous est servie avec est trop chou (comme le logo, encore une fois !).

Et puis, il y a aussi les boîtes à gâteaux en "kit". Une idée gourmande originale pour jouer à l'apprenti Conticini. Par exemple, le kit baba au rhum contenant deux babas à imbiber, du rhum, deux crèmes à la saveur différente. A tomber... Et tout un mur garni de noisettes et de pistaches caramélisées, de chaussons aux pommes, de madeleines, de brioches feuilletées majestueuses.

Chose aussi que j'ai réellement appréciée, c'est le service dans la boutique. Charmant, adorable, simple, à l'écoute... C'est si rare que je tiens à le souligner.

La pâtisserie des rêves de Philippe Conticini
93, rue du Bac - 75007 Paris
Téléphone : 01 42 84 00 82

Pour une visite avec plein de photos, allez voir le billet Mélody du boudoir gourmand clic !, visiblement conquise elle aussi... mais aussi chez dis on mange quoi, clic !

Le Café de la Jatte

Souvent les restaurants italiens à Paris sont un peu des caricatures. La décoration fait dans le rouge, le patron baragouine quelques mots d'italien pour faire comme si il était de là-bas, les pâtes sont très souvent servies avec de la crème, le tiramisu vient d'un fournisseur industriel et les pizzas ont un goût très français. Bien sûr, tout cela n'arrive pas toujours et il y a de bonnes adresses.

Le café de la Jatte ne m'évoquait rien d'italien jusqu'à ce que j'y aille dîner. Le décor est assez phénoménal et donnerait plutôt l'impression d'être dans la brasserie du museum d'histoire naturelle. La table est simple, avec des éclairages tamisés. On se sent vite bien dans cet espace chaleureux et agréable.

Le ballet des serveurs parlant italien est léger et avenant. Pas très loin de moi, un monsieur regarde la salle avec intérêt et détachement ou plutôt il veille avec une certaine discrétion. Visiblement tout roule ! Ce monsieur, c'est Giovanni Perrone, le chef et propriétaire des lieux.

La carte arrive. Pour l'étudier - très vite j'identifie qu'il a plusieurs suggestions avec de la truffe - nous commençons par un Spritz, le plus délicieux cocktail Vénitien que je connaisse avec le Bellini. Des crostinis arrivent en même temps. Cela ressemble aux vacances.

Nous débuterons par une pizzette bianca au stracchino et truffe noire. Miiiiiiaaaammmmm ! Et le chef, nous fait également goûter une nouveauté qui sera bientôt à la carte : des mini makis de bresaola au mascarpone, caramel de balsamique et roquette. Très plaisant !

En entrée, le vitello tonnato est une assiette copieuse, peut-être un peu trop pour moi (mais il faut dire que j'ai bien mangé de la pizzette...). L'ensemble se défend plutôt bien. Gros coup de coeur pour le carpaccio de coquilles Saint-Jacques à la truffe, très bien servi.

En plat seront testés un risotto à la scarmoza (mozzarella fumée) avec des cubes de granny smith et de la bresaola et des scampis très légèrements frits servis avec une purée de courgettes et une sauce à l'orange.

J'apprendrais de la part du chef que les italiens mangent le risotto en partant de l'extérieur et en rond pour finir par le centre. Ainsi chaque bouchée est à la même température. Question consistance, il arrive bien "coulant" comme j'aime. Question goût, honorable mais je ne suis pas éblouie. En revanche, les scampis remporteront un vif succès ! Leur croustillant est léger, la purée de courgettes fine et la sauce à l'orange, vraiment très réussie.

Spectacle dans la salle, je vois une roue de parmesan dans laquelle sont flambées des pâtes. Cela a l'air carrément délicieux. Et ça l'est ! Curieusement le plat semble riche (la sauce est aux 4 fromages) et pourtant cela se laisse manger tout seul. A ne pas manquer, donc.

En dessert, après toutes ces agapes, il me faut quelque chose de léger. La meringue légère aux agrumes et chantilly mascarpone est la touche finale idéale pour finir ce repas. Il n'en restera pas une miette. Le tiramisu à la clémentine et au chocolat (sans café) est vraiment bien aussi.J'avais repéré aussi le vino santo accompagné de cantuccini. Une façon de terminer un repas qu'aucun restaurant italien ne propose.

En sortant de table, je me sens bien. L'ambiance légère et discrète des serveurs attentionnés a rendu ce dîner très agréable. Les assiettes sont généreuses (mais on est en Italie, non ?), les produits très frais. C'est bon et ça m'a fait penser à Rome. De la simplicité, une table accueillante, une bonne cuisine pas vraiment sophistiquée mais raffinée, un esprit brasserie haut-de-gamme. Cette notion n'existe pas en français, mais ceux qui connaissent un peu la langue italienne comprendront, cette cuisine est genuina, que j'essaierai de traduire par sincère.

Avant de partir, j'ai pu échanger quelques mots avec le chef qui m'a expliqué sa volonté de travailler exclusivement avec du frais et faire du 100% maison (même le pain. Il travaille avec un boulanger avec lequel il a élaboré sa recette). La carte change tous les trimestres pour laisser la place aux produits de saison. Et pour conclure, il m'a donné son secret des gnocchis. Je vais essayer et si j'y arrive, promis, je vous raconterai ici le résultat.

Le café de la Jatte
60, boulevard Vital Bouhot
92200 - Neuilly-sur-Seine
Téléphone : 01 47 45 04 20
Site : www.cafejatte.com

Brunch samedi et dimanche.
Terrasse aux beaux jours.
Formule déjeuner entrée + plat ou plat + dessert, 28 €.
Dîner : prévoir pour une entrée, un plat et un dessert + cocktail, 70 euros.

Crédit photo : le café de la Jatte

Alain Milliat

Je ne pourrais jamais oublier la première fois où j'ai bu un jus de fruits d'Alain Milliat. J'avais vu ses bouteilles colorées à la Grande épicerie du Bon marché, je crois. Il y avait des parfums que personne ne proposait - de la pêche de vigne, de la framboise, de la poire d'été par exemple - et des variétés plus classiques comme l'abricot ou la pomme. Et surtout à chaque fois cette sensation incroyable de boire un fruit.

Aujourd'hui Alain Milliat a ouvert sa boutique-restaurant dans le 7e arrondissement. J'y ai déjeuné en fort bonne compagnie, et comme le repas était vraiment délicieux, cela a rendu ce moment encore plus sympathique.

Bien installée sur une banquette couverte de petits coussins moelleux, j'ai vu arriver une délicate assiette blanche : noix de saint-jacques, betterave blanche, sauce à l'orange, mouron des oiseaux.

Ensuite est venue l'entrée. Une association incroyable de saumon cuit en basse température, un risotto de quinoa, écume de livèche et condiment au citron de menton. Ce dernier apporte la touche ultime au plat. C'est l'association que j'ai préférée. De la rondeur, du peps, de la légèreté, du fondant...

Le plat. Une assiette très graphique aux déclinaisons rouges : canette et betterave crapaudine, pistaches. Très plaisant.

Un premier dessert, une surprise. Il s'agit d'une crème catalane au pollen et aux fleurs de soucis avec un peu de quinoa soufflé. Une texture mousseuse, parfumée, étonnante. Pour le second dessert, j'étais déjà partie, mais il paraît que le crumble de pommes (une recette de la mère du chef), caramel au beurre salé, glace au fenouil était à tomber.

La carte change tous les jours. La cuisine de Jon Irwin (le chef aux manettes) est très inspirée, graphique, subtile. Elle s'accorde tout à la fait à la grande qualité des produits d'Alain Milliat et des valeurs qu'ils véhiculent : précision, goût, audace maîtrisée. Il est passé par les cuisines du Brown's à Londres, de Pierre Gagnaire ou Akrame Benallal, de sérieuses pointures. En allant au sous-sol, vous pourrez le voir à l'action : la cuisine donne sur la cave à jus.

Avant de partir, je pense que vous aurez du mal à résister à ramener quelques jus ou nectars, et vous aurez raison. Mes must : pêche de vigne sauvage, framboise mecker, pomme cox's. Ne passez pas à côté des confitures : pêche blanche, raisin muscat, orange blonde, griotte, figue violette. Mais peut-être vous laissez-vous plutôt séduire par un pot de compote pêche de vigne-griotte ou prune quetsche-rhubarbe.

Alain Milliat
Boutique-Restaurant
159, rue de Grenelle- 75007 Paris.
Tél. : 01 45 55 63 86
Ouvert du mardi au samedi de 10h à 22h
Entrée/Plat ou Plat/Dessert à midi : 22 euros.
Le soir: 29 euros. Entrée/Plat/Dessert: 28 euros le midi, 36 euros le soir.
Salon de thé et bar à jus l’après-midi.

Crédit photo : Lilibox